Ils sont une vingtaine de techniciens provenant des structures nationales impliquées dans la gestion des inondations et de la sécheresse, à se réunir, depuis ce jeudi 14 octobre, et ce pour trois (03) jours, à l’Hôtel Onomo à Lomé, en un atelier national organisé autour de ces problématiques. Initiative du Partenariat mondial de l’eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO), en collaboration avec des structures dont l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV), cette rencontre vise à développer les connaissances des technicien(ne)s sur l’évaluation de la vulnérabilité et de l’impact des inondations ainsi que l’exposition à la sécheresse.
Cet atelier s’inscrit dans le projet sous régional « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le Bassin de la Volta » qui concerne le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Mali et le Togo. Pourquoi ce projet ? Il vise à « aider les pays à mieux gérer les problèmes d’inondations et de sécheresses dans les portions nationales du bassin de la Volta. Au Togo, la partie beaucoup plus concernée, c’est le sous-bassin de l’Oti. C’est aussi pour renforcer les capacités des pays à mieux gérer les inondations et la sécheresse. Cet atelier veut également aider les pays à mieux gérer les zones impactées par la sécheresse et l’inondation dans le bassin de l’Oti au Togo », a déclaré Maxime TEBLEKOU, chargé de projet au Partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’ouest.
Un premier atelier national a été déjà organisé et a permis de renforcer les capacités des techniciens provenant des agences nationales en charge de la météorologie, de l’hydrologie, de la gestion des ressources en eau, de la protection des eaux, de la protection civile, etc. sur certaines thématiques et ce second entend les outiller davantage à « aller un peu plus loin pour pouvoir élaborer des cartes des risques d’inondations et de sécheresse sur la base des données collectées par les techniciens », a indiqué M. TEBLEKOU.
Le projet reçoit l’accompagnement technique du CIMA (Centre international pour la surveillance environnementale), une fondation de recherche italienne qui appuie la protection civile dans tout ce qui est développement d’outils scientifiques pour l’alerte précoce et la gestion des catastrophes. « Le projet dans le bassin de la Volta nous a sollicité dans cette dynamique. Le travail prévoit de (…) former des techniciens locaux pour travailler sur des méthodologies basées sur le scénario et développer des cartographies de risques d’inondations et de sécheresse», a confié sa responsable, Mme Anna Mapelli.
Spécifiquement, cette rencontre de renforcement de capacités projette d’amener les techniciens à mieux comprendre des concepts importants de l’évaluation des risques tels que l’exposition, la vulnérabilité et l’impact des inondations et de la sécheresse, s’approprier la démarche méthodologique d’évaluation de l’exposition à la sécheresse basées sur le scénario, ainsi que de l’évaluation de l’impact des inondations, produire des cartes des impacts des inondations et des cartes d’exposition à la sécheresse. In fine, les zones impactées par la sécheresse, l’inondation seront identifiées…