Vers un dénouement de la crise entre les autorités maliennes et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) ? L’on est tenté de répondre par l’affirmative, à considérer les dernières évolutions de l’actualité et les informations en provenance d’Abuja.
En effet, la CEDEAO serait favorable à une transition d’un an supplémentaire pour permettre à la junte militaire, qui avait décidé de cinq (05) puis quatre (04) ans, d’organiser les élections. C’est d’ailleurs la proposition contenue dans une note interne à la suite d’une mission technique internationale constituée d’experts de l’ONU, de l’Union Africaine et de la CEDEAO la semaine écoulée à Bamako (lire ici : https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220221-mali-le-pr%C3%A9sident-de-la-c%C3%A9d%C3%A9ao-estime-qu-une-transition-de-12-mois-serait-acceptable).
Dans un communiqué daté de ce lundi 21 février, la Commission de la CEDEAO « informe que SEM Goodluck Jonathan, Médiateur de la CEDEAO pour le Mali, effectuera une mission le jeudi 24 février 2022 » et indique qu’elle « fait suite aux rencontres techniques qui se sont tenues la semaine dernière sur le chronogramme des élections et permettra de discuter des prochaines étapes avec les autorités maliennes ».
Le Médiateur sera accompagné du Président de la Commission, l’Ivoirien Jean Kassi Brou et du Commissaire en charge des Affaires politiques, de la Paix et de la Sécurité, le Général béninois Francis A. Béhanzin.