lundi, novembre 4, 2024

Filières café et cacao : Des plans de développement en instance de validation

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Les acteurs du café et du cacao veulent adopter des plans de développement pour les deux filières. Un atelier se tient dans ce sens depuis ce mercredi à l’Hôtel Sarakawa et ce pour trois jours, à l’initiative du Comité de coordination des filières café et cacao (CCFCC). La rencontre a  été conjointement lancée par les ministres du Commerce, de l’Artisanat et de la Consommation locale et de l’Agriculture, de l’Hydraulique villageoise et du Développement rural.

Enselme Gouthon, SG CCFCC

Les travaux devront s’articuler autour d’exposés-débats sur six thèmes à savoir, Règlement UE 2023/1115 sur la déforestation et la dégradation des forêts, Impact du Règlement UE 2023/1115 sur les filières café et cacao au Togo et approches de solutions d’adaptation, Procédures pour la traçabilité des produits agricoles et responsabilités des acteurs dans les filières café et cacao, Stratégie de revenu vital du producteur, Synthèse du contenu des documents PDCC (Plans de développement des filières café et cacao) et Mobilisation de ressources pour le financement du PDCC, mais aussi des travaux de groupes thématiques.

L’assistance

Première dans l’histoire du Togo, ces plans élaborés par une équipe de consultants togolais, spécialistes de café-cacao bien expérimentés sont censés « mieux structurer les deux filières et avoir des supports nécessaires pour aller vers les financements bien ciblés dans l’intérêt surtout des petits producteurs qui sont les maillons faibles de la chaine », à en croire le Secrétaire Général du CCFCC, Enselme Gouthon.

Les textes statuent, entre autres, sur le cadre professionnel, le revenu vital pour les producteurs et leurs familles, l’amélioration de la productivité, accordent une place de choix à la transformation et à la consommation locales. Par cette initiative, les acteurs ambitionnent, « à l’horizon 2030, des filières café et cacao performantes sur toute leur chaine de valeur respective, créatrices de richesse et d’emplois décents et permanents surtout en milieu rural, à travers une culture professionnalisée, compétitive et durable ».

La mise en œuvre de ces PDCC devra nécessiter un budget de 22 milliards de FCFA à raison de 11,7 milliards pour le café et 10,3 milliards pour le cacao.

 

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