Le président national de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Jean-Pierre Fabre, a rencontré ses militants et sympathisants au siège du parti ce samedi 14 décembre 2024. L’initiative s’inscrit dans sa politique de remobilisation pour faire face au régime.
Cette rencontre d’échange a tourné autour de deux points, notamment les questions d’État de droit et des élections sénatoriales du 2 février 2025. À travers ces deux sujets, Jean-Pierre Fabre veut attirer l’attention des militants et sympathisants, ainsi que de la population togolaise afin qu’ils fassent preuve de vigilance.
Parlant de l’état de droit, le président national de l’ANC a indiqué qu’au Togo, aucune institution ne fonctionne parce que le pouvoir se considère au-dessus de la loi et ne l’a respecte pas.
Sur la question des élections sénatoriales, Jean-Pierre Fabre estime qu’elles n’ont « aucun sens ». Pour lui, le tiers des sénateurs qui seront nommés par le chef de l’État bafoue le principe de la séparation des pouvoirs.
« L’exécutif ne peut pas nommer les membres du législatif. Ce sont les maires et les conseillers régionaux qui élisent les sénateurs, mais ils ont 95 % des mairies, et le chef de l’État lui-même s’octroie le tiers du Sénat. Nous voulons attirer l’attention des populations sur tout cela pour qu’elles soient vigilantes », a-t-il martelé.
Dans toutes ces conditions, Jean-Pierre Fabre et les siens ne seront pas présents à ces élections sénatoriales.