L’Afrique entière suit les événements au Togo. Dans une déclaration conjointe, des organisations de la société civile et mouvements citoyens du continent dénoncent la répression des manifestations pacifiques et les mauvais traitements infligés à certaines des personnes arrêtées.
Axant leur interpellation sur les manifestations des 5 et 6 juin derniers et rappelant le contexte, les péripéties, les revendications portées, les signataires soulignent que « les arrestations arbitraires et actes de torture envers les manifestant•es pacifiques et les intimidations des journalistes s’inscrivent dans un contexte plus large de restrictions de longue date portées au droit à la liberté d’expression, d’opinion, de réunion et manifestation pacifiques au Togo ».
Entre autres revendications, ces OSC parmi lesquelles Tournons La Page Togo, Cote d’Ivoire et Guinée, AfricTivistes, Afrikajom Center, le Réseau Ouest Africain des Défenseurs des Droits Humains, la Ligue Bissau guinéenne des droits de l’Homme, Wademos exigent « une enquête indépendante sur les cas de torture et de mauvais traitements » et exhortent les autorités togolaises à « se conformer à leurs engagements internationaux, notamment les articles 19 et 21 du PIDCP, ainsi que les articles 9 et 11 de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples ».
Ces organisations et mouvements citoyens d’Afrique ont tenu à réaffirmer leur « solidarité avec les citoyens et les acteurs de la société civile togolaise, ainsi qu’avec tous les militants pro démocratie, engagés dans la défense des libertés et pour une gouvernance juste, démocratique et respectueuse au Togo ».
« Une enquête indépendante sur les cas de torture et de mauvais traitement (au Togo)», exigent des OSC d’Afrique
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