samedi, octobre 25, 2025

La Principauté des Baobabs, Juna Togo et Le Cierge veulent bouter le glaucome hors du Togo avec l’aide de Sandra Johnson

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Ce jeudi 18 septembre, La principauté des Baobabs, Juna Togo et l’Association Le Cierge ont lancé des séances de sensibilisation et de dépistage du glaucome à Aného. Ces organisations visent à faire chuter la prévalence de 12% au Togo, trop élevée. Pour y parvenir, elles sensibilisent les populations et les invitent à se faire dépister à quelques pas du site où a lieu la prise de la pierre sacrée, un événement culturel historique qui se tient depuis plus de 300 ans au Togo.

La Principauté des Baobabs est une micronation africaine basée au Togo. Le Cierge est une association catholique togolaise. Juna Togo est une organisation culturelle du Togo qui s’est illustrée à travers de nombreuses activités, notamment les célèbres Joutes Verbales et autres activités dans le domaine de l’éloquence. Ensemble, ces associations se sont liguées contre le glaucome et, après une édition 2024 réussie, elles sont au rendez-vous de l’édition 2025. Une initiative qui est appelée à se perpétuer et à s’élargir à d’autres fêtes traditionnelles du Togo.

Le glaucome est une pathologie silencieuse..C’est l’une des pires maladies, et pour cause, elle n’est pas visible. Elle vous arrache votre vue sans bruit et souvent, quand vous vous en rendez compte, c’est déjà trop tard. C’est pourquoi il faut consulter, chaque année, une fois l’ophtalmologue, sinon « au moins chaque deux ans », recommande La Principauté des Baobabs qui précise, sur son site, quelques signes. « Dès que votre champ visuel se rétrécit, il est déjà plus qu’urgent », a confié David Cudjoe Amekudzi lors de la sensibilisation.

En effet, le glaucome, à l’étape plus ou moins grave, commence par réduire votre champ visuel et vous ne voyez plus clair, souvent tout autour de votre œil. Puis subitement, quand rien n’est fait, vous perdez la vue, en quelques semaines parfois. Plus grave encore, cette maladie ne laisse aucun signe sur vos yeux. « Pas de tâche, pas de signe d’alerte, c’est une maladie silencieuse », rappelle Frédéric Tsatsu, président de Juna Togo. Ce dernier a saisi l’occasion pour remercier Mme Sandra Ablamba Johnson pour son soutien, « à la fois financier et administratif ».

Madame Johnson à la rescousse

La ministre Secrétaire générale de la Présidence de la République est à son second patronage. Elle avait déjà, en 2024, apporté son soutien financier à la première édition. Cette année est la seconde pour laquelle elle s’y est mise tout de suite. Sa sensibilité pour les plus fragiles et sa détermination à faire de la vision politique de Faure Gnassingbé une directive est une obsession qui l’a rendue sensible à la situation des plus indigents de la société togolaise. C’est ainsi qu’elle s’est retrouvée patronne de cet événement devenu annuel et qu’elle porte avec passion. « Nous lui exprimons nos gratitudes », a précisé David Cudjoe Amekudzi, directeur du projet Glaucome pour le compte de La Principauté des Baobabs dont il est le chef de l’exécutif.

La Principauté des Baobabs a toujours su compter sur sa disponibilité et sa diligence. Mais avant tout, préserver la santé visuelle des populations est une préoccupation du l’Etat togolais. La santé, une priorité du gouvernement Au Togo, La Principauté des Baobabs suit, dans son combat pour le bien-être des populations, l’engagement politique du gouvernement. Elle a pu, pour cette opération, bénéficier du soutien du ministère de la Santé, à travers la Direction de la santé visuelle ainsi que l’Association Togolaise des Glaucomateux qui lui ont permis de pouvoir procéder aux nombreux tests de dépistage de ce jour.  « Nous ferons le point plus tard », a annoncé le président de Juna Togo, principal partenaire de La Principauté sur ce projet.

Les organisations concernées feront le bilan de l’opération de cette journée de jeudi 18 Septembre plus tard. Le taux de prévalence du glaucome au Togo est de 12%. La Principauté des Baobabs et ses partenaires entendent renverser les donnes, avec pour objectif de « ramener le taux de prévalence à moins de 10% d’ici à 2028 », a rappelé Frédéric Tsatsu.

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